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(New York, 28 mai 2025) — Le Metropolitan Museum of Art rouvrira ses galeries des arts d’Afrique le 31 mai 2025. Les galeries sont fermées au public depuis l’été 2021 dans le cadre d’une importante refonte et rénovation de l’aile Michael C. Rockefeller du musée.
L’installation revisitée permet aux visiteurs de redécouvrir la collection d’art d’Afrique subsaharienne du Met à travers environ 500 œuvres organisées pour favoriser l’exploration des grands mouvements artistiques et traditions vivantes de l’ensemble du sous-continent. Les nouvelles galeries mettront en lumière des créations allant de la période médiévale à nos jours, comme une figure en argile cuite du XIIe siècle façonnée dans le delta intérieur du fleuve Niger au Mali, ou l’œuvre en fibres Bleu no. 1 (2014) d’Abdoulaye Konaté (né en 1953 à Diré, au Mali), un innovateur basé à Bamako et grandement acclamé par la critique. Un quart des œuvres, acquises et offertes récemment par des donateurs pour célébrer ce projet d’investissement, seront présentées pour la première fois dans l’enceinte du Met.
Ce projet de premier plan visant à transformer l’intérieur de l’aile Michael C. Rockefeller et à réintroduire la collection permanente a été entrepris en partenariat avec Kulapat Yantrasast de WHY Architecture, en collaboration avec Beyer, Blinder, Belle Architects LLP, et avec le département de Conception du Met. Ces galeries repensées ancrent ces œuvres extraordinaires dans des éléments architecturaux régionaux et rendent hommage à des pièces maîtresses culturelles emblématiques d’Afrique, tout en soulignant leurs liens avec d’autres grandes traditions artistiques mondiales. Situées juste à côté des galeries d’art gréco-romain, et de sculptures et arts décoratifs européens, ces nouvelles galeries soulignent les liens profonds avec d’autres traditions artistiques mondiales représentées dans l’ensemble du Met.
La réinstallation s’appuie sur des recherches et échanges contemporains réalisés avec un réseau d’experts internationaux aux États-Unis et dans toute l’Afrique subsaharienne. Parmi les nombreux conseillers de ce projet de huit ans figurent Kwame Anthony Appiah, professeur de philosophie et de droit à New York University ; Mamadou Diouf, professeur famille Leitner d’études africaines à Columbia University ; Ndubuisi C. Ezeluomba, conservateur de l’art africain au Virginia Museum of Fine Arts ; Daouda Keita, directeur du Musée national du Mali ; et Sam Challis, directeur du Rock Art Research Institute Auprès de l’université du Witwatersrand, à Johannesburg, en Afrique du Sud. Une nouvelle couche de contenu produite pour ce projet, dans le but de permettre une contextualisation élargie, prend la forme d’une initiative numérique qui présente les pièces maîtresses culturelles distinctives d’Afrique. Celle-ci a été entreprise en partenariat avec le World Monuments Fund (WMF) et la cinéaste éthiopienne-américaine Sosena Solomon.
« L’extraordinaire collection d’art africain du Met est une source d’inspiration et de connaissances pour le public de la ville de New York et d’ailleurs depuis 1982 », a déclaré Max Hollein, directeur et chef de la direction Marina Kellen French du musée. « Ces galeries récemment transformées mettent en lumière des œuvres d’art connues et de nouvelles acquisitions, contextualisées dans le cadre de recherches innovantes et d’un éventail de perspectives provenant d’une cohorte internationale d’experts et de chercheurs. Cette présentation réimaginée de réalisations d’artistes visuels d’Afrique permet d’acquérir une expérience révélatrice et une compréhension plus approfondie de cette vaste vue d’ensemble de chefs-d’œuvre. »
Alisa LaGamma, conservatrice de l’art africain Ceil et Michael E. Pulitzer et conservatrice en charge de l’aile Michael C. Rockefeller, a déclaré : « Il n’y a pas d’endroit avec une plus longue histoire de l’art que l’Afrique. Elle est le point de départ absolu de la créativité artistique. Plus récemment, la sculpture africaine a inspiré une révolution dans le domaine de la représentation à l’aube du XXe siècle. Au-delà de leur longévité et de leur inventivité inégalées, les traditions présentées dans ces galeries constituent l’héritage d’un large groupe de New-Yorkais provenant d’horizons incomparablement divers et résidant dans une ville qui est un centre incontournable du monde de l’art. Il est tout à fait approprié que le génie des artistes africains, mis en évidence dans ces galeries, occupe une place de choix au sein du Metropolitan Museum of Art. »
Jacob K. Olupona, professeur à la faculté de théologie et à la faculté des arts et des sciences de Harvard University, et faisant partie des experts figurant dans le nouvel audioguide, a commenté lors de l’inauguration du projet d’investissement : « Les objets doivent nous servir de tremplins, donnant vie aux idées et aux systèmes de croyances, à travers notre interaction avec eux. Le musée est un lieu approprié pour tenir un dialogue constructif sur l’héritage et les croyances des peuples d’Afrique ainsi que leurs contributions aux civilisations humaines, et pour mettre en valeur la mosaïque de créations et d’expressions que l’Afrique offre à cette ville et au monde. Une tendance commune reflétée dans les cosmologies à travers le continent africain est que notre monde a été créé dans le mélange des forces cosmiques du bien et du mal, et ces galeries nous permettent d’avoir ces conversations, d’explorer les idées et les objets qui ont aidé l’humanité à survivre aussi longtemps, et de réfléchir à l’avenir. »
Conception et expérience des galeries
Les points d’entrée dans les nouvelles galeries des arts d’Afrique mettent en avant « l’Afrique ancienne » (Ancient Africa), « l’Afrique et l’engagement de la côte atlantique » (Africa and Atlantic Coast Engagement) et « l’Afrique et les frontières de l’Est » (Africa and Eastern Frontiers). À chacun de ces seuils majeurs, des œuvres contemporaines remarquables dialoguent avec l’étude de l’art inégalée du Met sur les points forts de l’ensemble du sous-continent africain. Les œuvres d’Abdoulaye Konaté, d’El Anatsui et de Joël Andrianomearisoa s’inspirent de ces formes d’expression historiques.
La nouvelle installation permanente met en avant la créativité des artistes de l’ensemble du sous-continent par rapport aux traditions historiques dynamiques et durables. Dans le cadre de cette réintroduction une grande importance est accordée à la paternité artistique et aux biographies mentionnées sur les étiquettes accompagnant les créations d’une quarantaine de maîtres reconnus d’artistes individuels, allant d’Ọlọ́wẹ̀ d’Ìsẹ (vers 1873-1938, Efon-Alaaye, Nigéria) à Samuel Fosso (né en 1962, à Kumba, Cameroun) et Joël Andrianomearisoa (né en 1977, à Antananarivo, Madagascar). L’art exposé comprend des œuvres du Mali à l’Afrique du Sud qui ont été créées du XIIe siècle à la dernière décennie dans une diversité de supports allant de la sculpture sur bois aux textiles en passant par la photographie. L’introduction de nouvelles œuvres omniprésentes souligne l’expertise créative d’artistes femmes spécialisées dans la céramique, la teinture textile, le perlage et le tissage de paniers. Tout au long de cette nouvelle sélection, des pièces maîtresses sculpturales sont intégrées aux palettes brillantes des corollaires textiles régionaux.
Alors que les visiteurs se dirigent vers l’aile Michael C. Rockefeller, au-delà de la Colonne de marbre du temple d’Artémis à Sardes (Marble column from the Temple of Artemis at Sardis), qui date d’environ 300 avant J.-C., dans les galeries d’art grec et romain, le seuil des galeries des arts d’Afrique évoquera les premières traces d’expression visuelle développées il y a 100 000 ans dans une vidéo en galerie de Sosena Solomon, une artiste visuelle multimédia et réalisatrice de documentaires sociaux primée. La vidéo a été produite en collaboration avec le WMF et filmée en février 2024 sur les collines de Tsodilo, un site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Les anciennes traditions picturales présentées dans la vidéo demeurent une touche intégrale introduite par les peintres indigènes khoisans avec des pigments naturels sur les surfaces rocheuses des paysages sud-africains.
Dans l’entrée principale des galeries des arts d’Afrique, les visiteurs découvrent une carte animée qui donne un aperçu de l’histoire profonde des régimes politiques régionaux, des réseaux commerciaux et des mouvements de population qui ont influencé les centres culturels et les développements artistiques et technologiques à travers le continent. Commençant par les vagues de migrations de l’Afrique de l’Est vers l’Afrique australe par les Khoisans dès 150 000 avant J.-C. et s’étendant jusqu’aux frontières mouvantes des États-nations actuels, cette nouvelle présentation numérique souligne les formations économiques, linguistiques et politiques complexes reliant les communautés d’Afrique entre elles et au monde entier.
La redéfinition par WHY Architecture de l’intérieur de la galerie principale, avec son plafond vertigineux surmonté d’une succession de chicanes horizontales suggérant des nervures, rend hommage à l’une des structures les plus célèbres d’Afrique, la Grande Mosquée de Jenné au Mali. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, cette pièce maîtresse, choisie pour éclairer la conception globale, est une prouesse spectaculaire d’architecture en adobe. Des images filmées en galerie par l’historienne de l’art Susan Vogel présentent la rénovation civique annuelle de la façade de cette structure vivante. Sa grandeur est évoquée par la majestueuse galerie centrale ouverte et ancrée de chaque côté par des sous-sections qui constituent des « chapitres » discrets dans la vue d’ensemble des traditions artistiques présentées. Chacun de ces espaces de galerie latéraux plus intimes est introduit par une brève histoire de cette région. Le caractère distinctif des environnements bâtis développés dans ces centres culturels est souligné visuellement dans l’exposition par la mise en avant d’éléments architecturaux caractéristiques.
Les chapitres d’introduction des galeries des arts d’Afrique à gauche et à droite, « D’un point de vue africain » (Through African Lenses) et « L’histoire profonde du Sahel » (The Deep History of the Sahel), présentent des idiomes contrastés. Dans la première galerie, un mur est consacré à des sélections thématiques d’œuvres photographiques qui évoquent une certaine maîtrise du support seulement quelques décennies après son invention, tout en les mettant en dialogue avec des œuvres utilisant d’autres supports. L’idée derrière les rotations pour cette présentation murale tout au long de l’année inaugurale de l’aile est l’approche originale de l’autoportrait par trois artistes. Les photographies emblématiques issues du don promis historique de photographies de la collection d’Artur Walther et de la Walther Family Foundation vont de celles de Seydou Keïta (1921/3-2001, Bamako, Mali), réalisées à l’époque de l’indépendance, à un portrait récent de Zanele Muholi (née en 1972, à Umlazi, Afrique du Sud). Ces photographies seront juxtaposées à des œuvres des collections du Met et à d’autres prêts de premier plan pour explorer l’évolution de l’autoportrait depuis les premiers jours de la photographie. La série acclamée de 2008 Esprits africains (African Spirits) de Samuel Fosso (né en 1962, à Kumba, Cameroun) est mise en valeur tout le long du seuil entre l’aile Rockefeller et les galeries d’art moderne et contemporain. Dans cet hommage aux héros de la lutte pour la liberté et la justice de la diaspora africaine, Fosso adopte les personnages de Martin Luther King Jr., Tommie Smith, Angela Davis, Patrice Lumumba, Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire, entre autres.
De l’autre côté de la galerie, une sélection d’œuvres représente des idiomes maîtrisés à travers le Mali actuel, de l’époque médiévale au siècle dernier. L’importance accordée à la diversité des supports, de l’argile cuite aux textiles tissés en passant par la sculpture sur bois, définit l’approche de la réexposition de cette galerie. Parmi les œuvres présentées figurent des exemples du vaste répertoire de masques cérémoniels dogons portés lors des représentations funéraires et pour marquer la fin du deuil. On y trouve des formes quotidiennes comme celle du walu (antilope rouanne) admirée pour sa beauté et sa force, ainsi que des formes associées à des concepts abstraits, comme l’imposant imina na (grand masque) de 110 centimètres de haut qui servait à commémorer une génération entière. La contextualisation des éléments sculpturaux est assurée par l’exposition d’un ensemble complet de mascarade kanaga ainsi que par des images en galerie d’une performance filmée en 2012 dans le village de Djiguibombo, dans l’escarpement de Bandiagara, et dirigée par la docteur Polly Richards et le Musée national du Mali. Les chapitres suivants sont consacrés aux arts visuels des centres d’Afrique de l’Ouest, centrale et australe, qui présentent les constellations de points forts suivantes.
Un trône royal spectaculaire est une pièce maîtresse parmi les créations exceptionnelles produites par des artistes de toute la région des Grassfields au Cameroun. Commandé à la fin du XIXe siècle par Njoutou, le chef de Bansoa, ce siège de fonction élaboré, orné de perles bleues, représente un couple royal se tenant debout au-dessus d’un léopard et brandissant les insignes de son pouvoir. Pièces particulièrement rares dans les musées américains, ces trônes richement décorés représentent la forme d’art la plus exaltée historiquement associée aux monarques des principautés des Grassfields.
Parmi les pièces maîtresses artistiques notables exposées pour la première fois au Met figure une porte commandée pour le palais d’Ise, dans le sud-ouest du Nigéria, au cours de la première décennie du XXe siècle. Les cités-États yorubas ont produit une concentration extraordinaire de talents sculpturaux et, en prévision de la rénovation de l’aile Michael C. Rockefeller, la représentation de leurs réalisations a été considérablement renforcée par des dons remarquables à la collection, comme ce portail yoruba, qui est exposé au Met pour la première fois. Son auteur en était un leader reconnu localement grâce à ses poèmes élogieux, par les historiens de l’art dans une monographie, et au Met à travers plusieurs œuvres clés. Il s’appelait Ọlọ́wẹ̀ d’Ìsẹ (vers 1873-1938, à Efon-Alaaye, Nigéria).
Au cœur des galeries dédiées à l’Afrique se trouvent des œuvres liées à la civilisation du Kongo. La longévité de son engagement avec l’Occident sera évidente dans des œuvres aussi diverses que les représentations kongolaises du Christ du XVIIe siècle commandées par ses dirigeants, ou bien encore les images en spirale détaillant la violence de la traite des esclaves densément sculptées et gravées sur des défenses en ivoire produites pour la consommation européenne. Une présence incontournable est celle de la figurine incarnant le pouvoir kongo, le mangaaka, une personnification imposante d’une puissante force de loi et d’ordre prête à entrer en action. Représenté comme une figurine monumentale de chef, sa posture affirmée et en avant, les mains posées sur les hanches, visaient à défier de manière préventive ceux qui pourraient transgresser. Sculpté par un maître sculpteur kongo, le mangaaka servait de récipient dans lequel le nganga, ou prêtre, responsable de sa consécration et de son activation, invoquait la présence immatérielle du mangaaka. L’accumulation dense d’ajouts métalliques à la surface est un enregistrement de toutes les occasions où la force a été activée.
En 1980, la conservatrice du Met Susan Mullen Vogel a organisé l’exposition Le maître de Buli et les autres mains (The Buli Master and Other Hands) pour présenter la première acquisition d’art africain notable du Met : un lupona, ou siège royal de fonction luba, provenant de la région riche en minéraux du Katanga, dans le sud-est de la République démocratique du Congo. Priorisée pour son attribution à un maître antérieur au XXe siècle, l’œuvre demeure une icône de la collection. Au milieu du XXe siècle, l’anthropologue flamand Frans Olbrechts a identifié un certain nombre d’œuvres d’Afrique centrale comme étant la production d’un maître du « style a face allongée », ou maître de la ville de Buli (1947). Olbrechts a remis en question l’anonymat des artistes africains et a plaidé en faveur d’entretiens personnels et de recherches approfondies sur le terrain. Le corpus du maître de Buli s’est depuis élargi à une vingtaine d’œuvres que l’on pense être la production de Ngongo ya Chintu et de plusieurs générations de travailleurs de son atelier situé au carrefour des régions luba et hemba voisines.
Galerie In-Focus : Iba Ndiaye : Entre latitude et longitude
Depuis l’inauguration de l’aile Michael C. Rockefeller en 1982, les études ont de plus en plus mis l’accent sur les carrières et les réalisations d’artistes modernes et contemporains d’Afrique qui sont impliqués dans des mouvements artistiques internationaux, parallèlement à ceux qui produisent pour des traditions régionales vivantes et dynamiques. L’exposition inaugurale organisée spécialement pour la nouvelle galerie In-Focus de l’aile contextualise le don au Met de Tabaski, un chef-d’œuvre du moderniste sénégalais Iba Ndiaye (né en 1928 à Saint-Louis, Sénégal, mort en 2008 à Paris, France), qui s’est inspiré de diverses sources du musée, notamment des peintures de Rembrandt, Goya, Degas et Soutine, ainsi que d’œuvres clés en sculpture, textile et ferronnerie africains. Iba Ndiaye : Entre latitude et longitude (Iba Ndiaye: Between Latitude and Longitude) sera présentée du 31 mai 2025 au 31 mai 2026 et sera accompagnée d’un colloque international le 28 février. Ndiaye est une figure fondatrice de la peinture moderniste africaine, mais ses contributions restent largement méconnues du public américain. Cette réévaluation de son héritage au Met, l’une des principales institutions dont il a étudié les collections, a lieu 55 ans après la création de Tabaski. De plus amples informations sont disponibles dans le communiqué de presse de l’exposition.
Planification et partenariats
Mamadou Diouf, professeur d’études africaines famille Leitner et directeur de l’Institute for African Studies de Columbia University et conseiller principal de l’aile Michael C. Rockefeller, a salué la rénovation avec grand enthousiasme : « L’extraordinaire tapisserie produite par l’assemblage d’œuvres anciennes et contemporaines, exposant les arts et les cultures africaines héritées et créatives, révèle les diverses expressions qui ne cessent de se faire une place dans un monde en évolution constante. Le projet du Met est une invitation à revisiter la recomposition continuelle d’une communauté humaine diversifiée, et ce, en privilégiant les récits et les commentaires africains. »
Tout au long du développement, de la planification et de l’exécution de cet ambitieux projet d’investissement, la collaboration entre l’équipe de conservation et les experts nationaux et internationaux a été au cœur même des efforts du Met visant à enrichir et à élargir l’interprétation des œuvres exposées. Les principales étapes de ces discussions ont eu lieu dans le cadre d’ateliers organisés au Pocantico Center en 2015 et 2023 et au Clark Art Institute à Williamstown en février 2020. En plus des nouvelles recherches présentées dans les galeries par le biais d’étiquettes, de textes muraux, de cartes animées et de vidéos, le contenu est également enrichi par un audioguide comprenant des commentaires d’experts d’une cohorte interdisciplinaire de 30 autorités de premier plan dans le domaine des sciences humaines.
En 2022, le Met et le World Monuments Fund (WMF) ont annoncé une collaboration pour documenter une douzaine de repères culturels majeurs en Afrique, qui sont présentés en tant que couche de contenus numériques exposés de façon proéminente dans les galeries tout en étant entièrement accessibles en ligne. Cette ressource offre au public une vision plus étendue de la richesse de l’expression artistique et architecturale immatérielle sur le continent ; elle fournit aussi un contexte plus vaste pour comprendre la collection d’art d’Afrique subsaharienne du musée. Le Met et le WMF ont sélectionné conjointement des sites à travers l’Afrique subsaharienne, allant de l’Antiquité au XXe siècle, dont certains sont actuellement inaccessibles à la plupart des visiteurs, en raison de leur importance culturelle et historique.
Ces sites historiques sont présentés dans une série d’une douzaine de courts métrages produits avec Sosena Solomon, en collaboration avec les équipes de conservation et numériques du Met, en partenariat avec des experts culturels du Ghana, du Libéria, du Nigéria, de l’Éthiopie, de la Tanzanie, du Zimbabwe, de Madagascar, d’Afrique du Sud, de la République du Bénin, du Botswana, de l’Ouganda et du Togo. Démarrant au seuil de « l’Afrique ancienne » avec une introduction à l’héritage des peintures khoisanes sur les abris sous roche, les films créent des liens entre les galeries et les communautés locales dont les sommités partagent leur expertise sur l’importance des sites culturels majeurs et les défis posés par leur préservation. Des versions courtes de trois des films sont présentées dans les galeries : « Villes historiques de Kilwa Kisiwani et Songo Mnara, Tanzanie » (Historic Towns of Kilwa Kisiwani and Songo Mnara, Tanzania) ; « Fondeurs de bronze d’Igun Street, Benin City, Nigéria » (Bronze Casters of Igun Street, Benin City, Nigeria) ; et « Tsodilo Hills, Botswana ». Ils seront disponibles dans leur intégralité en ligne et via un code QR qui se trouvera dans les galeries. De plus amples informations sur les films sont disponibles ici.
Dans le cadre d’un protocole d’accord signé avec la National Commission of Museums and Monuments (NCMM) du Nigéria en 2021, le Met collabore actuellement avec cette institution pour aider à développer une initiative de documentation et d’éducation destinée au National Museum de Lagos. Cet effort vise à soutenir la gestion de sa collection permanente exceptionnelle, qui compte parmi les plus mportantes concentrations d’art africain au monde, et à améliorer l’accès à cette ressource en tant qu’outil éducatif au profit du public nigérian. En mars 2024, le Met, la mission américaine au Nigéria et la National Commission of Museums and Monuments (NCMM) ont annoncé que le Met et la NCMM avaient reçu une subvention de la mission américaine au Nigéria pour concevoir une base de données numériques centralisée qui permettra au NCMM de développer un inventaire sécurisé de ses objets culturels. À l’heure actuelle, le personnel des deux institutions conçoit et lance conjointement un projet pilote avec 100 chefs-d’œuvre des collections du National Museum de Lagos.
De plus amples informations sur la collaboration du Met avec le NCMM sont disponibles ici.
Conservation et documentation
La restauration fait partie intégrante de ce projet depuis sa création, et des traitements ont été entrepris par le département de Restauration des objets du Met sur près de 550 œuvres en provenance d’Afrique à l’aide de technologies de pointe, notamment l’imagerie multibande, la radiographie X informatisée, la numérisation laser et l’impression 3D pour favoriser la préservation des collections, tout en enrichissant l’expérience des visiteurs.
Les restaurateurs et les scientifiques ont contribué au processus de conception initial en prodiguant des conseils sur les paramètres environnementaux, notamment les niveaux de lumière, l’humidité relative, la conception des vitrines et les matériaux pour les expositions. Des examens techniques en partenariat avec des scientifiques et des spécialistes de l’imagerie ont permis de clarifier les niveaux de lumière et d’humidité, les matériaux et les techniques utilisés pour fabriquer les objets, ainsi que les signes d’utilisation, améliorant ainsi la compréhension des pratiques et des échanges culturels.
Résidences
Le Met continue de collaborer avec des professionnels de musées, des universitaires et des chercheurs en Afrique à travers des résidences qui soutiennent de nouvelles recherches et la présentation d’œuvres dans le cadre d’expositions publiques. Ces résidences d’art africain s’appuient sur des décennies de collaborations de recherche au Met pour une cohorte internationale distinguée d’africanistes qui travaillent directement aux côtés du personnel de la collection d’art africain. Parmi les résidences récentes :
— Eileen Musundi, responsable des expositions, direction des antiquités, des sites et des monuments auprès de l’institution Musées nationaux du Kenya (dates de résidence : mars-juillet 2023)
— Chizoba Joy Ephraim, conservatrice principale auprès du National Museum de Lagos, Nigéria (dates de résidence : mars-avril 2023)
— Elgazafi Yousif Eshag Abdallah, National Corporation for Antiquities and Museums du Soudan (dates de résidence : avril-juin 2024)
— Wilbard Lema, responsable de la recherche, de la sélection et de la conservation auprès du National Museum of Tanzania (dates de résidence : avril-juin 2024)
— Tawanda Mukwende, archéologue et maître de conférences en archéologie et gestion du patrimoine auprès de la Great Zimbabwe University à Masvingo, Zimbabwe (dates de résidence : (septembre-décembre 2024)
— Adekunle Temilade Adeniji, doctorant auprès de la Queen’s University au Canada (dates de résidence : janvier-juin 2025)
— Phillip Segadika, chef de la division d’archéologie et de monuments, Botswana National Museum (dates de résidence : mars-juin 2025)
De plus amples informations sur ces résidences sont disponibles ici.
La collection des arts d’Afrique
En 1969, Nelson Rockefeller a annoncé le don de sa collection d’environ 500 œuvres d’Afrique subsaharienne au Met. Les galeries du Met dédiées aux arts africains ont été inaugurées en 1982 dans le cadre de la nouvelle aile Michael C. Rockefeller. L’installation a marqué une expansion radicale du canon artistique présenté par le musée et a célébré les réalisations culturelles des artistes et innovateurs africains au cours des 40 dernières années. Suite à l’arrivée d’œuvres d’art d’Afrique subsaharienne dans la collection du Met, des expositions majeures allant de Le maître de Buli et les autres mains (Buli Master and Other Hands) (1980) à Main de maître : Individualité et créativité chez les sculpteurs yorubas (Master Hand: Individuality and Creativity Among Yoruba Sculptors) (1997) se sont penchées sur l’identité des artistes africains en tant que forces d’innovation dans le cadre de leurs propres traditions et au-delà.
Le noyau originel du Met, composé principalement de sculptures figuratives d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, a été enrichi par les dons d’art dogon de la collection Lester Wunderman et d’art royal du Royaume du Bénin de la collection Klaus Perls. Cette année encore, un don important d’œuvres de Carol Kenney viendra enrichir la vue d’ensemble présentée dans les galeries. Aujourd’hui, la collection comprend des œuvres relatives à quelque 206 cultures liées à 39 nations.
Pour en savoir plus sur l’histoire du département, consultez Making The Met: 1870-2020 and The Nelson A. Rockefeller Vision: Arts of Africa, Oceania, and the Americas.
L’art africain à travers la collection du Met
Pendant la fermeture des galeries africaines, les œuvres d’art africain de la collection du musée ont été présentées dans des expositions à travers le Met jusqu’au 6 octobre 2024, notamment dans l’exposition L’origine africaine de la civilisation (The African Origin of Civilization). Pour la première fois dans l’histoire du Met, des chefs-d’œuvre des collections d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale du musée ont été présentés aux côtés d’œuvres d’art de l’Égypte ancienne. Dans le cadre de l’initiative visant à présenter des œuvres de la collection permanente en dialogue avec celles de l’institution dans son ensemble à l’occasion de ce projet d’investissement, le Met a présenté les points forts de sa collection africaine dans d’autres galeries de la collection permanente, notamment celles dédiées à l’art islamique (galeries 455 et 456), l’art médiéval (galerie 304), les armes et armures (galerie 376), et la sculpture et les arts décoratifs européens (galerie 550). Ces installations sont restées ouvertes à tous jusqu’à fin février 2025. Pour en savoir plus sur l’engagement continu du Met envers les arts d’Afrique, voir Pleins feux sur l’Afrique (Africa in Focus).
À propos de l’aile Michael C. Rockefeller
L’aile Michael C. Rockefeller du Met, qui s’étend sur 3 716 mètres carrés sur le côté sud du musée, regroupe trois collections distinctes que sont les arts d’Afrique, des Amériques précolombiennes et d’Océanie ; elle les présente comme des entités distinctes dans une aile imposante qui maintient le dialogue avec l’ensemble des collections du musée.
Dès 1873, des sculptures en pierre mexicaines et des céramiques péruviennes ont été offertes au Met par des diplomates et des artistes, dont l’un des fondateurs du musée, le peintre américain Frederic Church. Dans les années 1950 et 1960, l’homme d’État et philanthrope américain Nelson Aldrich Rockefeller avait rassemblé une collection d’arts non-occidentaux incluant les Amériques précolombiennes ainsi que des régions du monde alors absentes de la collection du musée, comme l’Afrique et l’Océanie. En 1969, il a été annoncé que cette collection serait transférée au Met sous la forme d’un nouveau département et d’une nouvelle aile. Ouverte au public en 1982, l’aile a été baptisée en hommage à Michael C. Rockefeller, le fils de Nelson Rockefeller, qui avait été profondément inspiré par les cultures et les arts du Pacifique et avait exploré de nouvelles perspectives artistiques au cours de ses voyages dans cette région. Parmi les œuvres emblématiques de l’aile figurent les étonnantes sculptures asmat qu’il avait étudiées et collectionnées dans le sud-ouest de la Nouvelle-Guinée.
Adjacentes aux nouvelles galeries dédiées aux arts d’Afrique, les nouvelles galeries dédiées aux arts d’Océanie comprennent des œuvres monumentales emblématiques de la Nouvelle-Guinée ainsi qu’une suite d’espaces plus intimes dédiés aux cultures insulaires. Les pierres et les métaux des Amériques précolombiennes sont concentrés dans les nouvelles galeries dédiées aux arts des Amériques précolombiennes, où la lumière naturelle de Central Park pénètre filtrée par un mur de verre incliné conçu sur mesure grâce à des techniques de pointe sur la façade sud. Une nouvelle galerie dédiée aux textiles américains anciens et sensibles à la lumière présente 2 000 ans de réalisations exceptionnelles dans le domaine de la tapisserie et d’autres arts de la fibre. La refonte de chacune de ces suites de galeries s’appuie sur des ateliers de planification internationaux et des consultations avec des dizaines de leaders locaux et internationaux dans les domaines des arts et des sciences humaines. Des entretiens enregistrés avec une cohorte interdisciplinaire d’experts ainsi que de leaders d’opinion et personnalités renommés seront présentés dans des audioguides, des podcasts et de nouveaux contenus numériques.
Pour de plus amples informations sur la nouvelle aile Michael C. Rockefeller Wing, rendez-vous sur le site Web du Met.
Programmes connexes
Un festival d’ouverture pour célébrer l’aile Michael C. Rockefeller se tiendra au Met le samedi 31 mai, à partir de midi. La journée de festivités débutera par trois spectacles dynamiques reflétant les arts et les cultures de l’Afrique, des Amériques précolombiennes et de l’Océanie. À cette occasion seront organisées des activités enrichissantes pour les visiteurs de tous âges, notamment des projections de films, des démonstrations d’artistes, des occasions de création artistique pratique, et des conversations constructives avec des bénévoles du musée postés dans les galeries de la collection permanente. Pour une liste complète des activités et événements, rendez-vous sur le site Web du Met. Au cours de l’année inaugurale de l’aile Michael C. Rockefeller, une réunion internationale prévue pour le 28 février 2026 sera consacrée à l’héritage d’Iba Ndiaye, un moderniste de premier plan né à Saint-Louis, au Sénégal. De plus amples informations seront communiquées ultérieurement.
Le 25 avril 2025, le Met a animé un programme sur l’art africain, qui comprenait notamment une discussion sur les films de Sosena Solomon, dans son enceinte. Le cinéaste était accompagné d’Helene Cooper, correspondante du New York Times ; Phillip Segadika, conservateur en chef de l’archéologie et des monuments auprès du Botswana National Museum ; et Alisa LaGamma, conservatrice en charge Ceil et Michael E. Pulitzer de l’aile Michael C. Rockefeller du Met. Le programme était modéré par Anakwa Dwamena, journaliste.
Le jeudi 29 mai, à 18 heures, les films seront présentés en avant-première lors de la 32e édition du New York Africa Film Festival à la Brooklyn Academy of Music. Neuf des films seront projetés et présentés lors d’une table ronde avec Solomon, Lucas Groth, monteur et spécialiste audiovisuel (vidéographie) auprès du département numérique du Met, et Stephen Battle, directeur régional principal pour l’Afrique auprès du WMF. Dans le cadre de la célébration du festival d’ouverture de l’aile Michael C. Rockefeller le samedi 31 mai, les 12 films seront projetés au musée et une discussion aura lieu à 15 heures avec des experts régionaux interviewés dans les films ainsi que Sosena Solomon et Stephen Battle, directeur régional principal pour l’Afrique auprès du WMF. Une série de projections aura également lieu en Afrique ; de plus amples informations seront communiquées ultérieurement.
La superstar musicale sénégalaise Baaba Maal se produira dans l’auditorium Grace Rainey Rogers du Met au printemps 2026. De plus amples informations sur ce programme seront communiquées ultérieurement.
Crédits
Nous tenons à remercier tous ceux qui ont rendu possible la rénovation de l’aile Michael C. Rockefeller. Nous remercions notamment The Carson Family Charitable Trust, Kyveli et George Economou, Bobby Kotick, les docteurs Daniel et Marian Malcolm, Adam Lindemann et Amalia Dayan, Samuel H. et Linda M. Lindenbaum, Samuel et Gabrielle Lurie, la famille Marron, la Naddisy Foundation, la ville de New York, l’Estate of Abby M. O’Neill, Andrall E. Pearson et la famille Rappaport, l’Estate of Ruth J. Prager, Ceil et Michael E. Pulitzer, Carlos Rodríguez-Pastor et Gabriela Pérez Rocchietti, Alejandro et Charlotte Santo Domingo, et la famille Skarstedt. Nous avons également bénéficié d’un soutien précieux de M. et Mme Richard Lockwood Chilton, Jr, Mariana et Raymond Herrmann, Mary R. Morgan, ainsi que de Laura G. et James J. Ross.
Les événements et la programmation liés à la réouverture de l’aile Michael C. Rockefeller ont été rendus possibles grâce à la Breyer Family Foundation, la Ford Foundation, Samuel et Gabrielle Lurie, le Rockefeller Brothers Fund, et la Thompson Family Foundation. Du soutien supplémentaire est fourni par Stephen M. Cutler et Wendy N. Zimmermann, Kyveli et George Economou, Ed et Dale Mathias, la Mex-Am Cultural Foundation Inc., et deux donateurs anonymes.
La rénovation des galeries a été dirigée par Alisa LaGamma, conservatrice Ceil et Michael E. Pulitzer du département des Arts d’Afrique et responsable de l’aile Michael C. Rockefeller, et par Doris Zhao, cheffe de projet.
L’équipe des arts d’Afrique est dirigée par Alisa LaGamma, conservatrice Ceil et Michael E. Pulitzer du département des Arts d’Afrique et conservatrice en charge de l’aile Michael C. Rockefeller, Jennifer Peruski, conservatrice adjointe, et Sandro Capo-Chichi, associé principal de recherche.
L’équipe de l’aile Michael C. Rockefeller comprend David Rhoads, Christine Giuntini, Lauren Posada, Raychelle Osnato, Damien Marzocchi, Jessi Atwood, Matthew Noiseux, Paige Silva, et Lydia Shaw.
La restauration de ces collections a été supervisée par Lisa Pilosi, restauratrice Sherman Fairchild responsable de la restauration des objets, avec les restaurateurs Dawn Kriss, Sara Levin, Amanda Chau, Teresa Jiménez-Millas, Marijn Manuels, Carolyn Riccardelli, Chantal Stein, Ahmed Tarek, Marlene Yandrisevits, et avec l’aide supplémentaire du département de la Restauration des objets, ainsi que d’une équipe de préparateurs en restauration dédiée à la collection de l’aile Michael C. Rockefeller : Matthew Cumbie, Johnny Coast, David Dawson, Sasha Newkirk, Lindsay Rowinski, Nina Ruelle, et les préparateurs Warren Bennett, Andrew Estep, Jacob Goble, Laila Lott et Frederick Sager.
L’équipe de conception du Met, supervisée par Alicia Cheng, responsable de la conception, comprend Patrick Herron, Alexandre Viault, Tiffany Kim, Maanik Chauhan, Sarah Parke, Amy Nelson, Rebecca Forgac, Eva Perez et Brian D. Schneider.
L’équipe numérique du Met, supervisée par Douglas Hegley, directeur numérique en chef, comprend Paul Caro, Hannah Chen, Skyla Choi, Mandy Kritzeck, Erin Stella et Sarah Wambold.
La conception de l’aile Michael C. Rockefeller a été dirigée par WHY Architecture, en collaboration avec le département de Conception du Met. Le cabinet d’architecture Beyer Blinder Belle a dirigé la conception du mur en verre incliné extérieur. La construction a été dirigée par AECOM Tishman. L’équipe a collaboré avec des ingénieurs parmi lesquels Kohler Ronan, Thornton Tomasetti et Arup. Les vitrines ont été fabriquées par Goppion. Le processus de conception et de construction a été dirigé par Justin Mayer (chef de projet principal, projets d’investissement) et Mabel Taylor (cheffe de projet associée) du département des Projets d’investissement du Met, sous la supervision de Brett Gaillard (cheffe des projets d’investissement).
À propos du Metropolitan Museum of Art
Le Metropolitan Museum of Art a été fondé en 1870 par un groupe de citoyens américains, comprenant des hommes d’affaires, des financiers, ainsi que des artistes et des penseurs influents de l’époque, qui souhaitaient établir un musée dédié à l’art et à l’éducation artistique pour le peuple américain. Aujourd’hui, le Met présente des dizaines de milliers d’objets, couvrant 5 000 ans d’art du monde entier, que chacun a la possibilité de découvrir et d’apprécier. Le musée est réparti sur deux sites emblématiques à New York : le Met Fifth Avenue et le Met Cloisters. Des millions de personnes participent également à l’expérience du Met en ligne. Depuis sa création, le Met s’efforce d’être plus qu’un simple écrin d’objets rares et magnifiques. Chaque jour, l’art prend vie dans ses galeries, à travers des expositions et des événements qui dévoilent de nouvelles idées et tissent des liens inattendus à travers les époques et les cultures.
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Mise à jour : 28 mai 2025
Arts of Africa, Gallery 341, The Michael C. Rockefeller Wing, The Metropolitan Museum of Art, New York. Photo by Bridgit Beyer

Le Met rouvrira ses galeries des arts d’Afrique le 31 mai, après une rénovation de plusieurs années
Les galeries entièrement réimaginées et rénovées, qui sont situées dans l’aile Michael C. Rockefeller, offrent une nouvelle perspective sur la collection du Met consacrée aux œuvres d’artistes provenant de toute l’Afrique subsaharienne
Contact: Meryl Cates, Ann Bailis
Communications@metmuseum.org