Masque

Australie, détroit de Torres, probablement de l'île Mabuiag

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Propres aux îles du détroit de Torres, qui sépare l’Australie de la Nouvelle-Guinée, les masques en écailles de tortue étaient fabriqués par chauffage, flexion et façonnage, selon la forme voulue, de segments d’une carapace de tortue. L’artisan, après avoir percé les extrémités, y passait des fibres afin de rapprocher les bords et de créer un volume. Probablement venu de l’île Mabuiag, ce masque a vraisemblablement servi à des cérémonies funéraires et à des rites de fertilité destinés à assurer des récoltes, des pêches et des chasses abondantes. Pour l’occasion, les hommes portaient des masques appelés buk, krar ou kara et des costumes d’herbes. Le bruissement de ces derniers accompagnait les danses reconstituant les grands moments de la vie de leurs héros ancestraux. Ce masque, qui symbolise sans doute l’un de ces héros, est orné au sommet d’une frégate, oiseau qui était peut-être un totem personnel.

Mask (Buk, Krar, or Kara), Turtle shell, wood, cassowary feathers, fiber, resin, shell, paint, Torres Strait Islander

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